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Selon plusieurs sources contactées, Patou, le capitaine de l'AS ROMAIN un club local, aurait été torturé à mort. La victime était arrêtée pour le fait de vol présumé.
Sa disparition jette de l'émoi au sein de la communauté.
Des vives réactions condamnent les actes de tortures qui prospèrent dans les maisons d'arrêt au TANGANYIKA. Une réalité qui constitue la violation du droit international.
En effet, l'association "le parlement de jeunes de MOBA" se dit indignée par ce qui vient de se produire .
«Personne ne mérite de mourir dans le geôle de la justice sans procès ni défense» s'alarme le mouvement, tout en exigeant l'ouverture d'une enquête judiciaire indépendante pour rétablir les responsabilités et que les coupables rendent des comptes.
La mort de ce joueur en détention témoigne du niveau de cruauté qui caractérise le système carcéral de la province du TANGANYIKA voire de la RDC en général, estiment certains commentateurs.
Les prisons, les cochot deviennent les lieux où l'on tue à gré, indique un observateur qui demande que les infractions en rapport avec les actes cruels, inhumains et dégradants ne soient plus traitées avec complaisance.
Ildephonse WILONDJA
