Impliqués dans la tentative de coup d’État orchestrée le 19 mai dernier au Palais de la Nation, bureau du Chef de l’État, où des éléments de la garde républicaine avaient piégé plusieurs dizaines d'hommes, y compris Marcel MALANGA, ce dernier et son père, tué alors qu’il tentait de s’enfuir, ont bénéficié de la grâce présidentielle.
À la fin du procès qui a débuté en juin dernier, Marcel MALANGA et les deux autres ressortissants américains, Taylor Christa Thomson et Zalmyan Polun Benjamin, également impliqués dans cette tentative de prise de pouvoir par la force, ne seront plus exécutés après mavoir été condamnés à mort en première instance par le Tribunal militaire de Kinshasa/Gombe, et en appel par la Cour militaire.
Ils ont été graciés par l'ordonnance présidentielle n°25/183, signée par le magistrat suprême Félix-Antoine TSHISEKEDI le 28 mars 2025, et lue à la chaîne nationale le mardi 1er avril par Tina Salama, porte-parole du Chef de l’État.
Le président a commué la peine de mort en une peine de servitude pénale à perpétuité. Ils purgeront donc une peine de prison à vie.
Pour rappel, le jeune homme de 22 ans avait déclaré lors de son arrestation qu’il était venu au Congo pour rendre visite à son père, qu’il n’avait pas revu depuis 2021, sans savoir que ce dernier nourrissait des ambitions politiques, le contraignant ainsi à faire partie des assaillants qui ont voulu renverser le pouvoir en place. Cependant, le ministère public n’a pas cru à sa version, confirmant qu’il était l’un des coordonnateurs du groupe et qu’il avait été vu portant une arme de guerre, lui qui se présentait comme une victime.
Nadège KABEDI