L'ancien président de la République démocratique du Congo (RDC), Joseph KABILA KABANGE, est au centre d'une controverse judiciaire. Accusé par les autorités congolaises de soutenir la rébellion du M23, qui occupe actuellement les villes de GOMA et BUKAVU dans l'est du pays, KABILA pourrait voir plusieurs de ses biens saisis dans le cadre de procédures judiciaires en cours.
Le parc de KINGAKATI, propriété emblématique de l'ancien chef de l'État, est particulièrement visé. Les services de sécurité ont informé le gérant du parc d'une perquisition prévue pour ce jeudi 17 avril 2025. Cette opération s'inscrit dans une série d'enquêtes visant à établir les liens présumés entre KABILA et les groupes rebelles actifs dans l'est de la RDC.
En exil depuis plusieurs mois, Joseph KABILA a récemment annoncé son intention de retourner en RDC, en commençant par la ville de Goma. Ce retour suscite de vives réactions parmi la population congolaise, certains y voyant une tentative de déstabilisation supplémentaire dans une région déjà en proie à des conflits armés.
Le président actuel, Félix-Antoine TSHISEKEDI, ainsi que le vice-Premier ministre des Transports, Jean-Pierre BEMBA, ont publiquement accusé KABILA de soutenir le M23 et d'autres groupes armés, affirmant détenir des preuves de son implication. Ces allégations renforcent les tensions politiques et sécuritaires dans le pays, alors que les autorités cherchent à rétablir l'ordre dans les zones affectées par les conflits.
La situation reste tendue, et les prochaines actions des autorités congolaises seront scrutées de près, tant au niveau national qu'international.
Leroi SUMAIDI