RDC: Le PPRD suspendu, KABILA bientôt à la barre pour la haute trahison

Le ministre de l’Intérieur, Jacquemin SHABANI, a suspendu toutes les activités du Parti du peuple pour la reconstruction et la Démocratie ( PPRD ) sur toute l’étendue de la République. Le gouvernement annonce saisir le Parquet près la Cour constitutionnelle contre l’ancien président Joseph KABILA pour son activisme avéré dans la destabilisation de la partie orientale du pays.

KINSHASA passe à l’action 

Vingt-quatre heures après l’annonce par RFI de l’arrivée de l’ex-président congolais, le vice-Premier ministre de l’Intérieur, de la Sécurité, de la Décentralisation et des Affaires coutumières a pris une mesure restrictive à l’encontre du parti de Joseph KABILA.

Le membre de l’exécutif dénonce l’activisme manifeste du leader du PPRD dans l’agression rwandaise. Il pointe aussi ce qu’il qualifie de silence « coupable », voire complice, du parti, violant ainsi, selon le VPM, le prescrit de l’article 6 de la loi régissant les partis politiques en RDC, ainsi que l’article 5 de la loi portant statut des anciens présidents de la République élus et fixant les avantages accordés aux anciens chefs de corps constitués.

Pour le membre de l’exécutif, l’attitude « ambiguë » de KABILA fils face à l’occupation d’une partie du territoire national par l’armée rwandaise et ses supplétifs du M23/AFC est troublante. Il n’a, dans aucune de ses déclarations publiques, condamné cette agression. Pis encore, s’indigne Jacquemin SHABANI , le choix délibéré de celui qui a dirigé le Congo-Kinshasa pendant 18 ans de rentrer au pays par la ville de Goma, sous contrôle de l’ennemi qui assure curieusement sa sécurité, démontre à suffisance son rôle nuisible à la paix.

Le numéro deux du gouvernement rappelle par ailleurs aux partis politiques leurs obligations de veiller à la consolidation de l’unité nationale, à la préservation de la souveraineté de l’État congolais, ainsi qu’à la sécurité et à l’intégrité du territoire national.

Le retour au pays de Joseph KABILA par Goma suscite de nombreuses réactions et interrogations. Si, pour ses sympathisants, ce come-back n’a rien d’anormal, la Constitution garantissant à tout Congolais la liberté de circulation, dans la majorité, c’est un acte qui confirme les accusations du président TSHISEKEDI, qui pointe son prédécesseur comme responsable de la rébellion et du chaos dans l’est.

RMK 
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