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"Une manœuvre pour criminaliser l’opposition"
Selon KAMBERE, ces allégations, propagées selon lui par des « cercles du pouvoir », visent à justifier une future répression politique contre les dissidents.
« Joseph Kabila n’est pas à Goma, et le PPRD n’a aucun lien avec le M23. Ces mensonges ne servent qu’à masquer l’incapacité du gouvernement à rétablir la sécurité dans l’Est », a-t-il déclaré.
Le dirigeant du PPRD a accusé l’exécutif d’instrumentaliser les services de renseignement et certains médias pour asphyxier l’opposition.
«Nous assistons à une dérive autoritaire : arrestations arbitraires, pressions sur les journalistes, tentatives de réduire au silence toute critique. Le régime veut imposer une République à pensée unique», a-t-il martelé.
Un climat politique de plus en plus tendu
Ces déclarations surviennent dans un contexte marqué par :
-La recrudescence des violences dans l’Est, où le M23 continue d’étendre son influence malgré la présence des forces internationales.
-L’approche des élections, qui alimente les rivalités entre la majorité présidentielle et l’opposition.
Le gouvernement n’a pas encore réagi officiellement, mais des sources proches de l’UDPS évoquent une « paranoïa » de l’opposition, rejetant toute tentative de « politiser la question sécuritaire ».
Quelles implications ?
Cette polémique renforce les craintes d’un durcissement du climat politique en RDC, où l’espace démocratique semble se rétrécir. Alors que KINSHASA et GOMA bruissent de rumeurs, la communauté internationale observe avec attention une situation qui pourrait s’envenimer à l’approche des prochains scrutins.
