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Un rejet sans équivoque
Dans un communiqué rendu public ce week-end, NZANGA MOBUTU, fils du défunt président et ancien ministre, a démenti toute affiliation entre cet individu et la famille Mobutu.
«L’individu qui a rejoint le groupe rebelle AFC/M23 et prétend être lié au maréchal Mobutu n’a aucun lien, de quelque nature que ce soit, avec notre famille. Il ne dispose ni de légitimité ni du droit d’invoquer notre nom», a-t-il déclaré.
Une vidéo controversée
Cette réaction fait suite à la diffusion d’une vidéo virale sur les réseaux sociaux, dans laquelle Hervé Joseph MOBUTU, vêtu d’un uniforme militaire, affirme appartenir à la famille de l’ancien dirigeant et appelle à une «reconquête du pays». Ces propos ont suscité une vive polémique en RDC, où le nom de MOBUTU reste associé à un chapitre complexe de l’histoire nationale.
La famille se dissocie des violences
La famille MOBUTU a tenu à rappeler son attachement à l’unité nationale et son rejet de toute forme de violence armée.
«À aucun moment et en aucune circonstance un membre de la famille MOBUTU ne prendrait les armes contre la Patrie», a insisté NZANGA MOBUTU.
Des actions judiciaires déjà engagées
Selon NZANGA MOBUTU, des procédures légales avaient déjà été initiées contre cet individu bien avant la diffusion de la vidéo.
«Nous avons déjà saisi les autorités par le passé concernant cet homme et déposé une plainte pour usurpation d’identité», a-t-il révélé.
Un contexte sensible dans l’Est
Cette affaire intervient dans un climat de tensions accrues dans l’Est de la RDC, où le M23, soutenu par des forces extérieures selon Kinshasa et l’ONU, continue d’alimenter l’instabilité. La famille MOBUTU entend ainsi éviter toute instrumentalisation politique de son nom dans ce conflit.
Un nom, une histoire, mais pas une caution pour la rébellion
La famille MOBUTU réaffirme son détachement total de cet individu et de ses activités au sein du M23. Elle appelle les autorités congolaises et l’opinion publique à ne pas associer leur héritage à des actes contraires aux intérêts de la nation.
Ali Haddad
