Dans une déclaration à forte portée intellectuelle et politique, Félix MOMAT KITENGE, ancien vice-ministre du budget, a pris la parole pour dénoncer avec vigueur la confusion volontairement entretenue entre le fédéralisme et la balkanisation du pays.
«Confondre fédéralisme et balkanisation relève d’une ignorance aussi grossière que dangereuse : l’un est une forme d’organisation étatique rationnelle, l’autre un processus de délitement de l’État.»
Par ces mots, le Professeur MOMAT rejette fermement l’idée selon laquelle une organisation fédérale signifierait le morcellement de la nation. Il insiste plutôt sur la nécessité de repenser la gouvernance territoriale de manière efficace et équitable, dans le respect de l’unité nationale.
Mais il ne s’est pas arrêté là. Dans une envolée morale et philosophique, il dénonce le fossé entre les dirigeants et le peuple :
«L’exemplarité ne se proclame pas dans le confort, elle s’incarne dans le partage sincère du quotidien de ceux que l’on prétend défendre.»
Il fustige la posture de certains leaders politiques qui, tout en vivant dans le luxe, se permettent de donner des leçons à un peuple écrasé par la souffrance :
«La véritable infamie, c’est d’accompagner en pleine conscience la souffrance d’un peuple tout en s’arrogeant le droit de le sermonner.»
Ce message percutant, qui fait déjà écho sur les réseaux sociaux, relance le débat sur la responsabilité morale des élites, la réforme de l’État et la vision d’un avenir où chaque Congolais pourrait se reconnaître dans un système juste, participatif et enraciné dans la réalité.
Le membre du FCC MOMAT, par ses mots forts, se positionne ainsi comme une voix qui bouscule et interpelle, dans un contexte politique tendu où les repères de gouvernance semblent parfois flous.
Fatshi BWANGA