Depuis la fin de son mandat en décembre 2018, l’ancien président Joseph KABILA est au centre d’une discorde politique en République Démocratique du Congo. Mais cette fois-ci, c’est Lambert MENDE, ancien porte-parole du gouvernement sous KABILA, qui a décidé de prendre la parole pour dénoncer les agissements de l’ancien Chef d’État.
Dans une déclaration publique, Lambert MENDE accuse Joseph KABILA de mettre en péril la sûreté de l’État congolais en entretenant des liens avec des individus qu’il qualifie d’agresseurs de la République.
Il pointe notamment du doigt le Parti du Peuple pour la Réconciliation et la Démocratie (PPRD), une organisation liée à l’AFC/M23, un groupe armé responsable de nombreuses violences dans l’est du pays.
En appelant le Vice-Premier Ministre en charge de la Défense à retirer l’agrément du PPRD et à mettre sous surveillance ses membres et sympathisants, MENDE met en garde contre les conséquences de telles alliances pour la stabilité nationale.
Il va même jusqu’à suggérer que le Parlement se réunisse en session extraordinaire pour lever l’immunité de KABILA et permettre ainsi à la Cour Constitutionnelle de le juger pour haute trahison.
L’ancien porte-parole insiste sur l’importance de préserver la sûreté de l’État, qu’il compare à la prunelle de l’œil, soulignant que la défense de la République et de ses lois doit primer sur tout autre statut, même celui d’un ancien président ou d’un sénateur.
Une position forte qui démontre l’urgence de la situation et la gravité des accusations portées contre Joseph KABILA.
Cette déclaration de Lambert MENDE révèle une fracture de plus en plus profonde au sein de la classe politique congolaise. Alors que la population aspire à un changement et à une stabilité politique, les rivalités et les intérêts individuels semblent prendre le dessus, mettant en péril l’unité du pays.
Il est clair que cette affaire ne va pas manquer de faire réagir, tant du côté des partisans de KABILA que de ceux de MENDE.
Cette déclaration de Lambert Mende est un rappel puissant de l’importance de la sûreté de l’État et de la nécessité pour les dirigeants congolais de mettre de côté leurs différends pour travailler ensemble dans l’intérêt du pays.
Espérons que ces accusations n’entraîneront pas une nouvelle crise politique et que les responsables sauront agir avec sagesse et responsabilité pour préserver la paix et la stabilité en République Démocratique du Congo.
RMK