Plus de 11000 spectateurs étaient présents au concert pour la paix dénommé «Solidarité Congo» qui a réuni une trentaine d'artistes francophones dont Me Gims, Fally IPUPA, Soolking et Dadju.
Ils se sont produits à guichets fermés, mardi 22 avril 2025 soir, à l'Accor Arena de Paris, autour d'un événement caritatif pour dénoncer le massacre que subit la République démocratique du Congo.
Les recettes de ce concert seront déversées à l'association Give Back Charity du chanteur Dadju. C'est cette organisation qui doit assurer la redistribution sur le terrain. Elvis ADIDIEMA et Charles TABU, organisateurs du concert, ont rappelé qu’il s'agit d’une mobilisation sans précédent qui a choisi la musique comme moyen de faire entendre la voix des victimes.
Ce conflit en RD Congo a fait des milliers de victimes et des centaines de milliers de déplacés ces derniers mois, selon l'ONU et le gouvernement congolais.
Une vidéo sur la guerre en RD Congo a été projetée, contenant les témoignages des femmes survivantes qui se sont brièvement exprimées devant les spectateurs.
"Nous avons besoin de la paix et de la justice pour ne plus jamais être seules"
Les artistes ne recevront pas des cachets pour leurs prestations, mais ils ont montré un sens de patriotisme et de solidarité africaine avec la présence des certains grands noms de la musique dans le continent dont SIDIKI DIABATE, chanteur et joueur de la Kora qui a ému tout le monde en interprètant l’hymne national de la RDC avec son instrument (la kora). Il a profité de cette occasion pour adresser un message à la communauté congolaise.
"On n'a pas besoin de la guerre pour répandre la paix tous ensemble", a-t-il déclaré.
YOUSSOUPHA accompagné de SINGUILA, mais aussi le musicien et pasteur congolais Moise MBIYE qui a rappelé à la face du monde que "la richesse du Congo doit profiter aux Congolais" étaient de la partie.
L’ambassadeur de la musique congolaise à l’internationale Me Gims est celui qui a clôturé la dernière partie du concert.
Il faut noter que ce concert humanitaire initialement prévu le 7 avril, journée commémorative du génocide au RWANDA, avait été décalé pour le 22 avril sous la menace d'une interdiction par la Préfecture de police de Paris après plusieurs contestations de la diapora rwandaise en insinuant que la date était choisie malencontreusement.
Nadège KABEDI