.png)
Une insécurité grandissante
Le phénomène des « kuluna » — ces bandes de jeunes délinquants armés de machettes — continue de semer la terreur dans plusieurs quartiers de la commune. Malgré quelques opérations de police, les agressions restent fréquentes, notamment à la tombée de la nuit. L’absence d’éclairage public et le manque de patrouilles régulières favorisent ce climat d’insécurité.
Des robinets à sec depuis plusieurs jours
En parallèle, la pénurie d’eau potable s’aggrave. Cela fait plusieurs jours que les robinets sont à sec dans plusieurs quartiers de Mont Ngafula. Les habitants sont contraints de parcourir de longues distances pour puiser de l’eau dans des sources naturelles ou des forages, souvent au prix de leur santé. Cette situation soulève des risques sanitaires importants, notamment la résurgence de maladies hydriques.
L’électricité, un luxe instable
À cela s’ajoutent des coupures fréquentes d’électricité qui affectent aussi bien les ménages que les petites entreprises. L’instabilité du courant électrique perturbe la scolarité des enfants, les activités commerciales, et aggrave le sentiment d’abandon que ressentent de nombreux habitants.
Des érosions qui gagnent du terrain
Le relief accidenté de Mont Ngafula, combiné au manque d’infrastructures d’évacuation des eaux pluviales, fait de la commune l’une des plus touchées par les érosions à Kinshasa. Chaque saison des pluies voit apparaître de nouveaux ravins, menaçant les habitations, les routes, et parfois même les vies humaines.
Un appel à l’action
Face à ces défis, les habitants de Mont Ngafula lancent un cri d’alarme. Ils appellent les autorités à agir de toute urgence : sécuriser les quartiers, rétablir l’accès à l’eau potable, stabiliser la fourniture d’électricité, et surtout, engager des travaux d’urgence pour freiner les érosions.
Sans une intervention rapide et coordonnée, c’est l’avenir même de cette commune dynamique, mais aujourd’hui en détresse, qui est en jeu.
Ali Haddad
