L’Hôtel de Ville de KINSHASA a lancé un ultimatum de 48 heures aux occupants illégaux des abords de la Baie de Ngaliema. Dans un communiqué officiel rendu public ce lundi, les autorités annoncent la démolition imminente des constructions anarchiques érigées dans cette zone stratégique de la capitale congolaise.
Une action pour rétablir l’ordre urbain
Selon le document signé par le gouverneur de la ville, cette opération s’inscrit dans le cadre d’une vaste campagne visant à :
• Faire respecter les normes urbanistiques, mises à mal par une urbanisation galopante et souvent non réglementée ;
• Récupérer les servitudes et emprises publiques, devenues au fil du temps des zones d’occupation illégale ;
• Protéger l’usine de captage d’eau de la REGIDESO, menacée par l’envahissement de son périmètre de sécurité.
Une décision aux multiples enjeux
La Baie de Ngaliema, située en bordure du fleuve Congo, représente non seulement un point névralgique pour l’approvisionnement en eau potable de la ville, mais aussi un espace à haute valeur écologique et stratégique. L’occupation désordonnée de ce site expose la ville à de sérieux risques environnementaux, sanitaires et sécuritaires.
Les autorités déterminées
«Passé ce délai, la Ville procédera à la démolition sans autre forme d’avertissement», avertit le communiqué. Cette fermeté traduit la volonté de l’exécutif provincial de faire respecter l’autorité de l’État et de restaurer l’ordre dans les zones urbaines sensibles.
Un appel à la responsabilité citoyenne
Les habitants concernés sont donc appelés à évacuer volontairement les lieux dans les délais impartis, afin d’éviter des pertes matérielles. Le gouvernement provincial en appelle à la collaboration de tous pour accompagner cette démarche qui s’inscrit dans une vision globale de modernisation et de sécurisation de la ville de KINSHASA.
Ali Haddad