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Selon le communiqué de SOCICO, ces inondations ne sont que le reflet d’un problème plus profond : une gestion urbaine déficiente, un manque d’anticipation et l’inefficacité des autorités face aux enjeux environnementaux et sociaux.
«Quel triste spectacle pour les Kinois, contraints d’emprunter des voies inondées et impraticables pour se rendre au travail ou à l’aéroport», indique le communiqué.
En outre, la SOCICO souligne l'absence d'un plan d'urbanisation clair et cohérent, la corruption qui gangrène le secteur public et le manque d’infrastructures de drainage pour prévenir de tels désastres.
La situation actuelle révèle également l’inefficacité des autorités locales qui, selon SOCICO, ne répondent pas aux besoins urgents de la population. La société civile dénonce vivement l’anarchie dans l’urbanisation de la capitale, où des terrains sont attribués de manière irrégulière à des membres influents du régime, accentuant l’ampleur de la crise.
«L'urbanisation est devenue le terrain de jeu de ceux qui manipulent le système pour leur propre bénéfice, tandis que la majorité de la population souffre», ajoute le président de la SOCICO, Pontien NYEMBO.
Enfin, face à cette situation dramatique, la SOCICO appelle le gouvernement à prendre des mesures urgentes pour sauver KINSHASA des eaux, mais aussi pour réformer en profondeur la gestion de la capitale. Il est impératif, selon l’organisation, de mettre en place une véritable politique de gestion urbaine qui intègre les défis environnementaux tout en garantissant le respect des droits des citoyens.
KINSHASA, ville en pleine détresse, attend des réponses claires et efficaces pour éviter que ce genre de crise ne devienne la norme.
FATSHI BWANGA
