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Son visage tuméfié, comportant des lésions sur les lèvres, fait les tours des réseaux sociaux. Selon la source, ses bourreaux seraient membres du groupe SATAN 2, constitué majoritairement des jeunes militants adeptes du parti politique de la mouvance présidentielle Avenir du Congo (ACO).
Le gouverneur Christian KITUNGWA, étant cadre de ce parti, est éclaboussé par cette affaire d'agression.
Des voix se lèvent pour stigmatiser cette attaque qui a associé les injures à l'atteinte physique. SATAN 2 donne son soutien inconditionnel au chef de l'exécutif et à ses actions politiques.
Ainsi toutes les voix dissidentes (contre le gouverneur) se voient museler par la violence et autres moyens inavoués.
En effet, Nathan MUGISHO qui s'est fait connaître à KALEMIE pour ses critiques et réactions tranchées contre la «mégestion», a eu la malchance de croiser le chemin de ce groupe qui est en train de se radicaliser.
Le parti Ensemble pour la République fédération du TANGANYIKA alerte sur la menace contre la liberté d'expression à KALEMIE.
Les militants d'opposition fustigent les atteintes volontaires à l'intégrité physique contre leur camarade.
Le parti de Moïse KATUMBI CHAPWE, section du TANGANYIKA, annonce en outre des éventuels rassemblements inédits dans les rues de la capitale provinciale, pour exiger le respect des principes démocratiques.
Plusieurs commentateurs demandent à l'institution judiciaire des poursuites contre les coupables et que les sanctions pénales soient appliquées à leur encontre pour coups et blessures.
Ildephonse WILONDJA
