.png)
Jules KIHUYA, directeur commercial de la société, a promis vendredi dernier de déférer devant leur juge naturel les auteurs de branchement illicite sur le réseau électrique.
Non seulement c'est une pratique dangereuse, mais en outre le vol d'énergie cause un manque à gagner au service.
Récemment la SNEL a souillé des vives critiques après la mort par électrochoc d'une jeune fille au bloc DAV. Le service public d'électricité a été accusé de sous-estimer le danger permanent dans cette partie du fait de l'existence des câbles dénudés, en situation précaire.
Pour Jules KIHUYA, ces allégations portées contre la SNEL sont fausses, indiquant que plusieurs maisons inondées ont été désertées l'an passé par leurs occupants et ces habitations submergées qui présentaient le risque d'électrocution et incendie d'origine électrique ont été délestées. Il se dit être surpris de constater que des gens ont réintégré ces maisons et se sont remis sous tensions à l'insu du service propriétaire du courant.
«Nous avons pris l'option d'isoler toutes les maisons à risque. C'est à dire toutes les résidences qui étaient sous l'eau, là où l'eau pouvait arriver à 2 dm, ont été isolées du réseau de la SNEL depuis les dernières pluies de l'année passée», a-t-il déclaré.
La SNEL nie toute responsabilité dans les récents cas d'incidents dûs électrocution ayant coûté jusque là la vie à plus de 3 personnes dans le bloc DAV.
Ildephonse WILONDJA
