Les travaux de réhabilitation et construction neuve des sections routières, se poursuivent à KALEMIE, ville en état de catastrophe naturelle.
Bientôt la portion routière sinistrée de l'entrée DAV sera mise en service, rapportent les sources proches du gouvernement provincial.
La réparation d'urgence de cette piste de déviation prend un coup d'accélérateur pour fluidifier le boom de trafic, en désengorgeant ainsi la principale voie de contournement située sur avenue KALUMBI. Le flux des taximotos, des camions des tricycles sera transféré sur la route secondaire du bloc DAV.
La phase d'enrochement sur l'entrée DAV a déjà atteint le 100%, selon François MULUNGU, coordonnateur de l'Office des Voiries et Drainage. Ce dernier indique par ailleurs que la prochaine étape consistera à engager des interventions sérieuses sur la déviation menant vers Mosquée, envahie par une flaque d'eau imposante.
"C'est juste après cette phase que nous allons maintenant attaquer le déchargement en tout venant pour permettre aux véhicules de passer", renseigne le technicien.
La section de l'entrée DAV est l'un parmi ceux ayant souffert des violentes inondations causées par les pluies diluviennes et les eaux des crues de la rivières LUKUGA, des cours d'eau et du lac.
Inondé sur plusieurs mètres, avec une hauteur de submersion de près d'un mètre le gouvernement a mobilisé les moyens financiers, humains et logistiques à travers l'Office de Voiries et Drainage, pour permettre aux habitants de reemprunter les routes désertées suite au phénomène météorologique.
L'implication des opérateurs économiques dans la quête des solutions sur cette piste, est notable.
L'exécutif est résolument déterminé à mettre fin au fléau des routes submergées.
En effet, le projet de construction du collecteur d'eau de 407 mètres de longueur sur avenue KALUMBI, dans la commune du LAC, a atteint sa dernière ligne droite. 307 mètres ont déjà été réalisés.
Ce récupérateur est destiné à drainer les eaux de pluie venant des hauteurs vers la rivière Lukuga.
Le but étant d'arrêter la progression des érosions et inondations qui menacent la voie ferrée et la chaussée principale.
Ildephonse WILONDJA