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Son corps a été repêché dans une flaque d'eau près de l'entrée principale d'une habitation.
Ce drame humain qui n'est pas isolé, a suscité des vives réactions. Un déluge des critiques s'abat sur la Société Nationale d'Électricité, SNEL, pour son manque de réactivité face au danger des câbles dénudés tombés dans des flaques d'eau et d'autres gisant en même le sol; dans ce quartier qui a connu des terribles inondations dévastatrices.
Au bloc DAV, plusieurs maisons désertées par ses habitants suite aux crues exceptionnelles du lac TANGANYIKA et de la rivière LUKUGA, restent malheureusement raccordées au réseau électrique. Plusieurs événements tragiques dus à l'électrocution ont déjà eu lieu. Avant cette fille, un jeune garçon est décédé le 1er janvier 2025 à la suite d'une électrocution dans la même zone. Un pêcheur avait aussi péri dans des conditions similaires en allant vaquer à ses occupations de pêche.
Les habitants ont l'impression de vivre dans une zone à risque permanent. Ils affirment multiplier les interpellations auprès de la SNEL sur la réalité dangereuse du coin, mais la situation restent inchangée.
«Monsieur le directeur de la SNEL, niez encore comme dans vos habitudes ! Direz-vous encore qu'il ya délestage ? Que la petite était épileptique ?... Savez-vous vous qu'il ne se passe pas un mois sans cas de décès par électrocution ?», a réagi un internaute, qui accuse les agents du service électrique de la négligence notoire sur la gestion des fils conducteurs d'énergie.
Dans d'autres avenues les signalements de danger suite au câble électrique en position précaire ne sont pas rapidement pris en charge. Les habitants pointent le fait que la SNEL mette longtemps, voire plusieurs jours, pour décanter un danger.
Sur l'avenue Jardin par exemple, une pilonne électrique sur le point de céder avait fait trois ans dans cet état.
Certaines personnes proches de la SNEL pensent que ce sont des raccordements illégaux qui amènent de situations dramatiques d'électrocution.
Ildephonse WILONDJA
