La ville de KINSHASA traverse une nouvelle nuit noire après des inondations dévastatrices qui ont frappé plusieurs quartiers de l’est de la capitale congolaise. La crue subite de la rivière N’Djili, survenue dans la soirée du 5 avril, a provoqué des débordements massifs, paralysant le pont N’Djili, un axe routier stratégique. Des milliers de personnes et de véhicules y sont toujours bloqués, dans une situation de détresse grandissante.
Une montée des eaux fulgurante et meurtrière
Les témoins décrivent une montée des eaux extrêmement rapide, submergeant les quartiers riverains tels que Ndanu, Petro Congo et le quartier 8. Pris au dépourvu, de nombreux habitants ont dû se réfugier en urgence sur le pont N’Djili, transformé en zone de survie improvisée. Des familles entières y ont passé la nuit, sans nourriture, ni eau potable, ni assistance médicale, tandis que les eaux continuaient de monter autour d’eux.
Les autorités locales évoquent des pertes humaines, mais le bilan exact reste encore incertain en raison des difficultés d’accès aux zones sinistrées. Des habitations ont été emportées, des routes sont impraticables et des infrastructures publiques endommagées.
Appels à l’aide et secours limités
Sur les réseaux sociaux, les appels à l’aide se multiplient, relayés par des activistes et des personnalités publiques. Les habitants dénoncent le manque de réactivité des secours et réclament une intervention urgente. La Protection civile affirme avoir déployé des équipes, mais les conditions d’intervention –routes coupées, communications difficiles– compliquent les opérations.
Un problème récurrent qui exige des solutions durables
Cette catastrophe relance le débat sur la gestion des risques naturels à KINSHASA, où les inondations sont de plus en plus fréquentes et violentes. L’urbanisation anarchique, le manque de drainage efficace des eaux et la déforestation aggravent la vulnérabilité de la ville face aux intempéries.
Les sinistrés, toujours en attente d’une aide concrète, espèrent une mobilisation rapide des autorités et de la communauté internationale pour éviter une crise humanitaire plus grave.
La situation reste critique, et KINSHASA retient son souffle.
Cependant, incapables les autorités restent silencieuses...