La tension monte autour de la phase de play-down dans le groupe B de la Linafoot. Alors que l’instance organisatrice maintient, pour l’instant, son agenda, des voix s’élèvent pour dénoncer une manœuvre incohérente et injuste. Parmi elles, celle d’Héritier YINDULA MUKOLE, directeur de communication du Tout Puissant Mazembe, qui tire la sonnette d’alarme.
«La phase de play-down est inopportune, ça ne sert à rien de l'organiser» a-t-il déclaré avec fermeté.
«Dans le corps de l'article 14 du règlement du championnat, nous pouvons lire : les 4 derniers classés de chaque groupe après le play-down, pour un total de 8 clubs, sont relégués en Ligue 2 selon leurs zones d'appartenance.», rappelle t-il.
Mais cette disposition devient difficilement applicable face au chaos qui règne dans le groupe B. Trois clubs —Dauphin Noir, Étoile du Kivu et Bukavu Dawa— ont totalement manqué la phase retour de la saison classique. Et malgré cela, ils sont reversés en play-down. Une aberration dénoncée par YINDULA.
«Comment organiser cette étape de la compétition tant qu'il est prouvé que ces trois équipes ne joueront pas ?», s'interroge t-il.
Pour lui, l’issue est claire et codifiée dans les textes.
«Face à la situation que le groupe B connaît, nous nous remettons à l'article 62 : Lorsqu’un événement brusque, imprévu intervient, rendant la poursuite du championnat impossible, la Linafoot arrête le championnat en l’état et publie le classement.», renchérit-il.
La LINAFOOT est donc interpellée. La voix du TP Mazembe ne fait que refléter une préoccupation partagée par de nombreux observateurs du football national : la préservation de l’équité sportive.
«À la Linafoot de prendre les choses en main. L'annulation de cette étape est la seule alternative pour l'application de l'équité sportive,» conclut YINDULA.
Il est grand temps que les autorités de la LINAFOOT sortent du silence et tranchent. Maintenir une phase de play-down boiteuse, c’est creuser davantage le fossé entre les textes et leur application, entre la logique et l’absurde. L’équité n’est pas une option, c’est un devoir.
JNC