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Face à l’OC Renaissance, les Chérubins savaient que le destin était entre leurs mains. Ils n’avaient besoin que d’une chose : gagner. Ils avaient tout donné jusque-là. Ils allaient tout donner encore.
Mais parfois, le football a ce goût amer de l’injustice. Dans un Stade des Martyrs tendu comme un fil, ce sont les Oranges qui ont douché les premières espérances. À la 60e minute, sur une rare occasion, MAMBEMBE trouvait la faille et mettait Céleste dos au mur.
Ce coup de poignard n’a pas suffi à faire plier les hommes de Mbandaka. Bien au contraire. Ils ont répondu avec courage, avec cœur, avec cette rage noble qui fait les grandes équipes. Et quand MAFUKU BASHALA a surgi pour égaliser à la 78e, l’espoir s’est rallumé. Une étincelle dans la nuit. Un souffle de vie.
Mais il fallait plus. Il fallait ce deuxième but. Il ne viendra jamais. Pas faute d’avoir essayé, pas faute d’avoir lutté. Il y avait Jackson LUNANGA, le mur infranchissable de Renaissance, qui s’est dressé comme un symbole du destin cruel qui s’abattait sur Céleste.
Puis, à des centaines de kilomètres, la nouvelle tombe : le Daring Club Motema Pembe crée l’exploit à KINDU. Le rideau se referme. L’histoire s’arrête là.
Mais quelle histoire, quelle aventure!
Pour une quatrième saison en Ligue 1, Céleste FC a bousculé l’ordre établi, fait trembler des géants, réveillé les passions d’une ville, d’un peuple. Ce n’est pas un échec. C’est un chapitre fondateur.
Ils sont tombés. Oui. Mais debout. Fiers. Et déjà tournés vers demain.
Parce que les rêves ne meurent jamais. Ils prennent juste un peu plus de temps à se réaliser.
Janvier Nduwa JNC
