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Moïse KATUMBI, ancien gouverneur du KATANGA et principal opposant au régime actuel, est absent du pays au moment de cette opération, dont les motifs précis n'ont pas encore été officiellement communiqués. Plusieurs témoins évoquent une mobilisation importante des forces de l’ordre sur les lieux, accompagnée de scellés posés sur certaines installations.
La ferme FUTUKA, au-delà de ses activités agricoles, est également connue pour abriter un centre de formation sportif réputé, destiné à la détection et au développement des jeunes talents du football congolais.
L’entourage de Moïse KATUMBI dénonce d’ores et déjà ce qu’il qualifie de "harcèlement politique", dans un contexte marqué par des tensions croissantes entre pouvoir et opposition. Des responsables de son parti, Ensemble pour la République, ont exigé la fin immédiate de ce qu’ils appellent des "intimidations orchestrées" contre leur leader.
À ce stade, les autorités judiciaires n'ont pas encore donné d'explications officielles sur la nature ou les objectifs de cette perquisition.
Cet événement ravive les craintes d'une instrumentalisation de la justice à des fins politiques, à quelques mois d’échéances électorales majeures en République Démocratique du Congo.
Rédaction
