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Un contrat non respecté
En poste depuis 2021, Kaba Diawara avait pour objectif de qualifier la Guinée pour la CAN 2023 et préparer les éliminatoires de la Coupe du Monde 2026.
Mais après une élimination précoce en phase de groupes de la CAN, le sélectionneur quitte son poste en décembre 2023. Son entourage affirme désormais que la Feguifoot n’a jamais honoré pleinement ses engagements financiers.
Pourquoi une plainte auprès de la FIFA ?
Plutôt que de passer par la justice locale, Diawara a choisi de saisir la FIFA en tant que citoyen français, son contrat ayant été signé avec son passeport français.
Il s’appuie sur le Comité de Résolution des Litiges (DRC) de la FIFA, compétent pour trancher les conflits entre entraîneurs et fédérations.
Quels risques pour la Guinée ?
La FIFA pourrait infliger des sanctions sévères si la Feguifoot refuse ou tarde à régler la dette :
Amende financière, Interdiction de recrutement international, Sanctions sportives (exclusion, perte de points…)
Exemples récents en Afrique
Le Kenya et le Zimbabwe ont été exclus des qualifications à la CAN 2023. Le Soudan a été privé de mercato à cause d’un litige similaire.
Silence de la Feguifoot… pour l’instant
La Fédération guinéenne n’a pas encore réagi publiquement. Mais ce n’est pas la première fois qu’elle fait face à ce type de polémique :
En 2016, Luis Fernández dénonçait lui aussi des arriérés de salaire.
En 2022, des joueurs du Syli menaçaient de boycotter un match pour réclamer leurs primes.
Autant de signes d’une gouvernance fragile et d’une gestion financière instable.
Quelles sont les prochaines étapes ?
Voici ce qu’il faut surveiller :
1. Analyse du dossier par la FIFA (délais variables)
2. Tentative de médiation entre Diawara et la Feguifoot
3. Si échec : décision officielle de la FIFA avec possible sanction
Un dossier explosif à suivre de très près
Cette affaire pourrait gravement perturber la préparation de la Guinée pour les qualifications au Mondial 2026. En attendant, la pression monte sur la Feguifoot, sommée de s’expliquer et surtout, de payer.
La réaction de la Fédération, la prise de position du ministère des Sports et la décision finale de la FIFA sont donc attendues
