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Une scène de violence en pleine journée
L’incident a eu lieu dans le centre de Kinshasa, où le brigadier Fiston Kabeya, en service de régulation du trafic routier, a été pris à partie par des membres de la garde rapprochée de la Première ministre. Selon des témoins, les policiers en uniforme ont été violemment attaqués alors qu'il effectuait son devoir sur le terrain. Dans une vidéo virale largement partagée sur les réseaux sociaux, on peut voir plusieurs individus qui, apparemment membres de la garde de la Première ministre, entourent la victime et lui administrent des coups, sans qu'aucune tentative d’intervention n’ait été faite pour stopper l’agression.
La réaction de la Première ministre et des autorités
La Première ministre Judith Suminwa a exprimé son profond choc et sa consternation dans un communiqué officiel. Elle a condamné avec fermeté l'attaque et la mort de cet élément des forces de l'ordre, soulignant qu'aucune violence ne devrait être tolérée, surtout envers ceux qui assurent la sécurité publique.
«Je suis profondément choquée par cet acte de violence absurde qui a conduit à la perte d'un policier en plein service. Nous devons tous œuvrer pour un environnement de respect mutuel et de dignité humaine. Ce genre d'incident est inacceptable et ne saurait être justifié.», a déclaré Judith SUMINWA dans son communiqué.
Le Ministère de la Justice a également réagi rapidement. Il a ordonné l'ouverture d'une enquête pour faire toute la lumière sur cet acte criminel et veiller à ce que les responsables soient traduits en justice.
Une vidéo virale qui choque l'opinion publique
La vidéo, qui montre la victime subissant des violences physiques alors qu’il est entouré de plusieurs membres de la garde rapprochée, a suscité l’indignation de nombreux citoyens et observateurs. Cette scène de brutalité, filmée et diffusée sur les réseaux sociaux, a choqué l’opinion publique, mettant en lumière la gravité de l’incident.
Les autorités prennent des mesures
En réponse à la situation, la police militaire a procédé à l'arrestation des suspects et les a immédiatement transférés à l’auditorat militaire. L’enquête est en cours pour déterminer les circonstances exactes de cet incident et pour identifier les responsables directs de la mort du brigadier KABEYA.
En clair, cet événement tragique soulève de nombreuses questions sur l'usage excessif de la force et les responsabilités des membres des gardes rapprochées des personnalités publiques. L'incident rappelle la nécessité de garantir le respect des droits humains et de la dignité de chaque citoyen, en particulier ceux chargés de maintenir l'ordre et la sécurité. La justice devra maintenant suivre son cours pour que cet acte de violence ne reste pas impuni et que de tels incidents ne se reproduisent plus à l'avenir.
Leroi SUMAIDI
