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AMADOU DIABY, le désormais ex-coordinateur de l’AS Vita Club a annoncé sa démission, dans un message empreint d’émotion mais aussi de fermeté. Fatigué des humiliations silencieuses et des accusations infondées, il a décidé de tourner la page avec dignité.
«Je n’ai reçu aucune invitation officielle à la réunion, et j’ai appris par la télévision que j’y étais convié. Pour mon honneur, je préfère ne pas y participer que de subir une humiliation», a-t-il déclaré avec amertume.
Connu pour son franc-parler, l’homme n’a pas mâché ses mots face aux accusations dont il est victime, notamment en ce qui concerne le centre de formation de Kimbondo.
«Tout le monde sait que ce centre n’a aucun certificat attestant son appartenance à l’AS Vita Club», a-t-il précisé, rejetant en bloc toute responsabilité.
AMADOU DIABY a tenu à saluer ses collaborateurs qui l’ont accompagné dans la gestion des résiliations de contrats, soulignant que 28 des 29 joueurs actuels sont légalement enregistrés au nom du club. Un chiffre qui témoigne du sérieux de son travail.
Sur la question du recrutement, il a rappelé que les sectionnaires n’ont aucun pouvoir dans ce domaine.
«Ils peuvent émettre des critiques, certes, mais chaque section dispose de son propre directeur sportif.»
Depuis octobre, face à l’arrêt du paiement des salaires par les instances, AMADOU DIABY affirme avoir pris sur lui d’assurer la survie du groupe : « C’est moi qui fais tout », confie-t-il. Pourtant, au lieu de soutien, ce sont des critiques sur des sujets extra-sportifs qui lui sont adressées.
«Les gens veulent gérer l’argent que je sors de ma poche, alors qu’eux-mêmes ne donnent rien», déplore-t-il, avant de conclure sur une note empreinte d’ironie : «Je suis heureux qu’on me reproche de ne pas m’occuper des autres sections.»
Ainsi se termine un chapitre de plus dans l’histoire tumultueuse de l’AS Vita Club. Une démission qui ouvre de nombreuses questions sur la gestion interne du club et sur les priorités de certains de ses dirigeants.
JNC
