AS Vita Club : AMADOU DIABY clarifie plusieurs points clés sur la gestion actuelle du club

Lors d’une intervention très attendue sur les ondes de Radio Top Congo, le président de l’AS Vita Club, Amadou Diaby, s’est exprimé sans détour sur plusieurs sujets brûlants liés à la gestion du club kinois, répondant ainsi à de nombreuses spéculations et interrogations.

Un partenariat initié par le Conseil suprême

Amadou Diaby a tenu à préciser que le partenariat entre le groupe MILVEST et l’AS Vita Club n’a pas été négocié par lui, mais plutôt par le Conseil suprême du club. Une manière de remettre les pendules à l’heure et de situer les responsabilités autour de ce partenariat stratégique.

Centres et permanences : des biens extérieurs au club

Il a également éclairci la situation concernant certaines infrastructures souvent associées au club. Selon lui, ni le Centre Kimbondo ni la permanence de Limete n’appartiennent à l’AS Vita Club.

Le mercato confié à Youssoupha Dabo

Concernant le recrutement, Diaby affirme avoir consulté l’ancien entraîneur Florent Ibenge avant toute opération. Ce dernier l’a encouragé à laisser la main au nouvel entraîneur Youssoupha Dabo afin qu’il monte son propre effectif. C’est dans ce cadre que Dabo a dressé la liste des recrues souhaitées et des joueurs jugés indésirables. Une manière pour le coach de s’assumer pleinement en cas de contre-performance.

Un club à reconstruire

À son arrivée, Amadou Diaby dit avoir trouvé un club sans bureau officiel. Il n’a d’ailleurs jamais effectué de passation de pouvoir avec son prédécesseur. Pire encore, certains joueurs — dont le meilleur élément du moment — n’appartenaient pas légalement à Vita Club. Il a donc pris l’initiative d’acquérir de jeunes joueurs liés au club par des contrats à long terme, dans une logique de stabilité.

Une amélioration de la situation salariale

La masse salariale mensuelle du club s’élève aujourd’hui à 150 000 dollars. Sous sa présidence, le club n’a accusé que deux semaines de retard de salaire, contrairement à plusieurs mois d’arriérés avant son arrivée.

La situation des partenaires turcs

Enfin, il a évoqué la situation avec les partenaires turcs. Il affirme n’avoir reçu aucune notification officielle annonçant la fin de leur soutien. Ces derniers ont financé l’appartement des joueurs à Gombe ainsi que le bus de transport. Cependant, des problèmes financiers avec le gouvernement auraient momentanément bloqué leur contribution. Leur dernière intervention remonte au match contre Stellenbosch, en Afrique du Sud, où ils avaient envoyé des fonds pour les joueurs.

JNC 
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