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Un drame a secoué la capitale congolaise ce mercredi lors du passage du cortège de la Première ministre Judith Suminwa. Un policier de circulation a perdu la vie dans des circonstances troubles, déclenchant une vive émotion et des accusations graves contre son escorte de sécurité.
Un collègue en colère accuse
Selon les déclarations choquées d’un autre agent de circulation, filmées en lingala et diffusées sur les réseaux sociaux, la victime aurait été abattue par un membre de la sécurité rapprochée de la cheffe du gouvernement.
"Mon collègue ne faisait que son travail en régulant la circulation, mais les hommes de la Première ministre ont tiré sans sommation alors que leur convoi forçait le sens interdit", affirme-t-il, visiblement sous le choc.
La PNC temporise et promet une enquête
Face à la montée des tensions, la Police nationale congolaise (PNC) a rapidement réagi pour éviter toute escalade. Dans un communiqué officiel, elle appelle à "la retenue et à ne pas céder aux manipulations", tout en confirmant que la justice militaire a été saisie pour faire la lumière sur cette affaire.
"Les circonstances exactes de ce drame seront établies par une enquête rigoureuse. Les auteurs, quels qu’ils soient, seront identifiés et traduits en justice avec la plus grande fermeté", assure la PNC.
Une affaire qui risque d’enflammer les esprits
Cet incident intervient dans un contexte déjà tendu, où les abus des forces de sécurité et les privilèges des cortèges officiels sont régulièrement dénoncés par la population. Si les proches de la victime réclament justice, certains observateurs craignent que cette affaire ne soit instrumentalisée à des fins politiques.
La Première ministre Judith SUMINWA, qui n’a pas encore réagi publiquement, se retrouve malgré elle au cœur d’une polémique qui pourrait éclipser son action gouvernementale.
Les conclusions de l’enquête militaire, ainsi que les réactions des autorités et de la famille du policier décédé, sont tellement attendues.
Ali Haddad
