Chaque année, le pays consacre des moyens considérables à l’importation de denrées agricoles de base, telles que le maïs, le riz, l’haricot, etc., des opérations qui profitent principalement aux agriculteurs des pays exportateurs vers la RDC.
La production locale, telle qu’envisagée par le ministre de l'Agriculture et de la Sécurité alimentaire, Grégoire MUTSHAIL MUTOMB, contribuera de manière significative à la création d’une classe moyenne grâce à l’agriculture. La question de l’agriculture reste une préoccupation majeure pour le chef de l'État, Félix-Antoine TSHISEKEDI TSHILOMBO, qui considère ce secteur comme vital pour le développement du pays.
Pour y parvenir, les décideurs doivent s’investir pleinement. C'est le cas des administrateurs du territoire, qui doivent s'engager activement dans le développement agricole de leur région en intensifiant la production pour garantir la souveraineté alimentaire de la RDC.
Grégoire MUTSHAIL MUTOMB a déjà lancé plusieurs initiatives réussies dans différentes provinces du pays, notamment à LUOZI, et celles-ci ont donné des résultats prometteurs.
Intensifier la production agricole locale permettrait de lutter efficacement contre les importations coûteuses qui profitent davantage aux agriculteurs étrangers qu'aux producteurs locaux. L'achat des semences et l’affectation de tracteurs dans différentes provinces, comme le Haut-Katanga, Lualaba, Kwilu et Kinshasa, ont été des mesures prises pour soutenir les agriculteurs et agricultrices congolais.
Grégoire MUTSHAIL MUTOMB, déterminé à apporter des réformes substantielles dans le secteur agricole congolais, a également veillé à ce que la RDC paie sa contribution aux organisations internationales spécialisées dans l’agriculture. Cette initiative représente un pas en avant significatif, mettant la RDC parmi les pays privilégiés dans la coopération agricole internationale, et ouvre la voie à une souveraineté alimentaire rassurante pour le pays.
Leroi SUMAIDI/Rédaction