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Après le match opposant l’AS Vita Club à MANIEMA UNION, un triste épisode a encore marqué le football congolais, suscitant l’indignation de nombreux observateurs.
Un match terni par des actes de violence
Alors que le score final s’est soldé par un match nul, des supporters hostiles ont profité de l’occasion pour semer le chaos.
Selon le témoignage de Charles MASUDI SOMPO, directeur de communication de l'AS MANIEMA UNION, plusieurs actes de violence ont été commis à l’encontre des supporters et officiels de son équipe. Des banderoles ont été arrachées, des bouteilles d’urine ont été jetées sur le groupe d’animation du club, et un conseiller de l’équipe a été agressé. Pire encore, des supporters portant la vareuse de MANIEMA UNION ont été battus et certains ont même été ciblés en raison de leur origine.
« J’ai dû fuir le stade après avoir reçu deux gifles simplement parce que je supportais Maniema Union et que j’étais Rwandais », dénonce Masudi, qui n’a échappé au pire que grâce à l’intervention d’un supporter responsable de V. Club et d’un motard providentiel.
Un problème qui persiste
Ces actes de violence posent une question cruciale : Jusqu’où ira cette escalade avant que des mesures sérieuses ne soient prises ?
Est-il devenu dangereux de supporter une équipe adverse dans un stade kinois ? Loin d’être un incident isolé, ce type d’agression se multiplie lors des matchs à forte rivalité.
En RDC, les violences dans les stades ne datent pas d’hier. Entre insultes, agressions physiques et même parfois des pertes en vies humaines, l’absence de sanctions strictes encourage les fauteurs de troubles à récidiver.
Quelles solutions pour stopper ce fléau ?
Face à cette situation alarmante, plusieurs pistes de solutions s’imposent :
1. Un renforcement de la sécurité dans les stades : Il est impératif d’avoir une présence policière plus active et des dispositifs de contrôle plus rigoureux pour identifier et neutraliser les éléments perturbateurs.
2. Des sanctions sévères : Les clubs dont les supporters sont coupables d’actes de violence devraient subir des sanctions, allant de l’amende au huis clos, en passant par des interdictions de stade pour les individus impliqués.
3. Une sensibilisation des supporters : Le football est avant tout un jeu, et le respect des adversaires doit être inculqué à tous les niveaux. Les clubs et la Fédération Congolaise de Football Association (FECOFA) doivent s’engager dans des campagnes de sensibilisation.
4. Un meilleur encadrement des groupes de supporters : Les groupes de supporters doivent être structurés et responsabilisés afin d’éviter qu’ils ne deviennent des foyers de violence.
Un appel à l’action
Le football congolais regorge de talents et de passion, mais il est urgent d’éradiquer ces comportements qui ternissent son image. Les instances dirigeantes, les clubs et les autorités doivent agir avant qu’un drame irréparable ne survienne. Il est temps de rendre les stades congolais plus sûrs et de redonner au football son véritable rôle : rassembler et inspirer.
Faudra-t-il attendre un mort pour enfin prendre conscience de la gravité de la situation ?
