RDC : L’UNC dénonce une «campagne de haine» contre Vital KAMERHE après les propos de Christophe MBOSSO

L’Union pour la Nation Congolaise (UNC) a vivement réagi aux déclarations de Christophe MBOSSO, deuxième vice-président de l’Assemblée nationale, qui aurait incité les chefs coutumiers à provoquer la mort de Vital KAMERHE. Lors d’une matinée politique tenue le mardi 11 mars à Kinshasa, le parti de KAMERHE a dénoncé une campagne de dénigrement et de haine visant son président.

Des propos jugés dangereux

Dans une déclaration officielle, l’UNC a condamné ces propos qu’elle qualifie de «campagne de sape, de dénigrement, de mépris, de haine, de diabolisation et d’appel à l’élimination physique» contre Vital KAMERHE.

Billy KAMBALE, secrétaire général de l’UNC, a exprimé son indignation face à ces attaques verbales qu'il considère comme une menace directe contre la stabilité politique du pays. 
«Il est déplorable de constater qu’au moment où le président de la République appelle à l’unité nationale pour faire face à l’ennemi, certains acteurs politiques propagent des discours de division qui servent les intérêts de ceux qui veulent fragiliser la Nation», a-t-il affirmé.

Un climat politique sous tension

Ces déclarations surviennent alors que les tensions persistent entre Christophe MBOSSO et Vital KAMERHE, notamment depuis les élections internes à l’Union sacrée qui ont vu ce dernier accéder à la présidence de l’Assemblée nationale.

L’UNC rappelle que KAMERHE a déjà été victime d’une tentative d’assassinat en mai 2024 à son domicile, un événement qui avait coûté la vie à deux de ses gardes du corps. Pour le parti, cette nouvelle attaque verbale est une preuve supplémentaire des «manœuvres visant à l’éliminer politiquement et physiquement».

Menace de poursuites judiciaires

Face à la gravité des faits, l’UNC a annoncé qu’elle se réserve le droit d’engager des poursuites judiciaires contre les auteurs de ces discours de haine. 

«Nous ne pouvons pas tolérer que des personnalités politiques utilisent leur position pour inciter à la violence. Nous prendrons toutes les mesures légales nécessaires pour protéger notre président et faire respecter la démocratie», indique le communiqué du parti.

Dans un contexte où la RDC fait face à des défis sécuritaires majeurs, l’UNC appelle à la responsabilité des acteurs politiques et à l’arrêt immédiat des discours haineux qui risquent d’envenimer la situation nationale.

Ali Haddad 

Enregistrer un commentaire

0 Commentaires
* Please Don't Spam Here. All the Comments are Reviewed by Admin.