Le Directeur Général de l'Institut national de santé publique (INSP) Dieudonné MWAMBA KAZADI, a tenu un point de presse vendredi 21 mars 2025 autour des certaines rumeurs liées à la vaccination de la variole de singe le Monkeypox (Mpox) et la prise en charge des malades dans différents centres de santé de la République démocratique du Congo.
D'entrée de jeu, le DG de l'INSP, Dieudonné MWAMBA a rassuré que : «Le gouvernement fournit des médicaments pour la prise en charge des personnes malades. Cette prise en charge est gratuite. Ces structures reçoivent un appui financier et logistique des partenaires internationaux pour garantir l’accès gratuit aux patients».
Et d'ajouter : « Si des frais sont illégalement demandés, les patients sont encouragés à signaler ces cas via les lignes vertes dédiées ou aux centres de santé de référence. Les autorités sanitaires ont mis en place des mécanismes pour enquêter sur ces abus. Nous avons l'inspection générale de la santé. L'objectif principal est d’éviter que de telles pratiques ne nuisent à la confiance dans le système de santé et à l’efficacité des campagnes de lutte contre l’épidémie».
Le vaccin Mpox protège-t-il contre toutes les Infections sexuellement transmissibles (IST) ?
« Le vaccin contre le Mpox est efficace pour réduire le risque de formes graves de la maladie et freiner la transmission. La vaccination contre la Mpox confère une immunité qui n'est pas totale et durable. Les études se poursuivent pour avoir plus d'évidence. Le vaccin Mpox ne protège pas contre toutes les infections sexuellement transmissibles (IST), comme le VIH ou la syphilis », indique Dieudonné MWAMBA.
A lui de recommander : «Les personnes vaccinées doivent continuer à utiliser des préservatifs et toutes les précautions d'usagers en matière de santé sexuelle et reproductives pour se protéger contre des IST. La vaccination reste essentielle, même pour les personnes ayant déjà contracté la maladie, car elle renforce l’immunité et réduit les risques de complications en cas d’exposition future».
L'étalité du Mpox !
« Le Mpox, bien qu’il présente une mortalité globale plus faible que le paludisme, peut entraîner des complications graves, notamment chez les enfants, les femmes enceintes et les personnes immunodéprimées », dit Dieudonné MWAMBA.
Avant rappeler que : «Contrairement au paludisme, le Mpox est une maladie virale contagieuse qui peut se propager rapidement et provoquer des épidémies. Les efforts de prévention visent à éviter ces épidémies et à réduire les impacts sur les populations vulnérables».
Cependant, les campagnes de sensibilisation ne sont pas motivées par des considérations politiques mais par des données épidémiologiques et des recommandations de l’OMS, qui considèrent le Mpox comme une priorité de santé publique.
Rédaction