Lundi prochain, Aubin MINAKU, vice-président du Parti du Peuple pour la Reconstruction et la Démocratie (PPRD), est attendu à l’auditorat militaire. Cette convocation soulève de nombreuses interrogations sur les raisons exactes de cette procédure judiciaire impliquant une figure clé du parti de l’ancien président Joseph KABILA.
Une convocation au contexte flou
Aucun détail officiel n’a encore été communiqué sur les motifs de cette convocation. Cependant, certains observateurs évoquent des enquêtes en cours sur des affaires de gestion publique, des allégations de détournement de fonds ou des responsabilités dans des événements sécuritaires sous son mandat.
Ancien président de l’Assemblée nationale de 2012 à 2019, Aubin Minaku est une personnalité influente du paysage politique congolais. Son récent retour en force au sein du PPRD, où il a été nommé vice-président en février 2025, marque une tentative de restructuration du parti après plusieurs années de turbulences.
Un climat politique sous tension
Cette convocation intervient dans un contexte où plusieurs anciens cadres du régime Kabila font face à des procédures judiciaires. L’actuel gouvernement semble intensifier sa lutte contre l’impunité, ce qui est perçu par certains comme une volonté de justice, tandis que d’autres y voient une stratégie de règlement de comptes politiques.
L’audition d’Aubin Minaku pourrait donc avoir des répercussions politiques majeures. Reste à savoir si cette convocation aboutira à des poursuites judiciaires ou s’il s’agit d’une simple audition.
Nous suivrons de près l’évolution de cette affaire.
Leroi SUMAIDI