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Des arbitres sous-payés et méprisés
Selon plusieurs sources, les arbitres de la Ligue 1 ne perçoivent que 50 dollars par match, un montant dérisoire au vu des risques qu’ils prennent sur le terrain. Dans la Ligue 2, la situation est encore plus dramatique : certains arbitres n'ont pas reçu un seul centime depuis le début de la saison.
D'après un récent rapport, la Linafoot doit environ 56 320 dollars aux arbitres, un retard de paiement qui pousse ces derniers à exercer leur fonction dans des conditions déplorables. En raison de ce manque de rémunération, certains officiels pourraient être tentés par des arrangements douteux, mettant ainsi en péril la crédibilité du championnat.
Un risque croissant d’insécurité
L'absence de rémunération des arbitres ne met pas seulement en péril l’équité du jeu, elle entraîne également une insécurité dans les stades. Face aux contestations de décisions arbitrales, les arbitres deviennent la cible des supporters frustrés et des joueurs en colère. Sans une protection adéquate et une reconnaissance financière digne de leur rôle, les arbitres risquent de boycotter les matchs, ce qui perturberait davantage le déroulement de la compétition.
Le rôle de la Linafoot et du Président Bosco MWEHU
La gestion de la Linafoot par son président, Bosco Mwehu, est aujourd’hui pointée du doigt. L’incapacité de la Ligue à assurer des paiements réguliers aux arbitres est perçue comme un manque de professionnalisme et de respect envers ceux qui font vivre le football congolais.
Les supporters commencent également à exprimer leur mécontentement, critiquant la mauvaise gestion de l’organisation. Pour éviter une crise plus grave, il est impératif que des mesures soient prises rapidement afin de garantir le paiement des arbitres et de restaurer un climat de confiance dans le football congolais.
Quelles solutions pour sauver la situation ?
Pour remédier à ce problème, plusieurs solutions doivent être envisagées :
1. Assurer un paiement régulier et décent des arbitres afin de garantir leur motivation et leur neutralité.
2. Mettre en place un fonds de soutien en collaboration avec la Fédération Congolaise de Football Association (FECOFA) et d'autres partenaires.
3. Renforcer la sécurité des arbitres dans les stades pour éviter qu’ils ne deviennent les boucs émissaires des tensions liées aux matchs.
4. Encourager la transparence dans la gestion des fonds de la Linafoot pour éviter que de telles situations ne se reproduisent à l’avenir.
Le football congolais ne peut prospérer sans des arbitres respectés et bien rémunérés. Il est urgent que la Linafoot et les autorités sportives prennent leurs responsabilités pour assurer un championnat plus équitable et sécurisé.
JNC
