Face aux embouteillages persistants aux abords des écoles de Kinshasa, les Ministères provinciaux des Transports et de l'Éducation ont décidé de sévir. Comme mentionner dans un communiqué officiel rendu public le lundi 24 février, ils rappelent aux parents l'obligation de respecter l’interdiction d’arrêt et de stationnement sur la chaussée, conformément à l'article 23 du Nouveau Code de la Route.
Une mesure pour fluidifier la circulation
Chaque matin et chaque après-midi, la circulation devient un véritable casse-tête aux alentours des établissements scolaires de la capitale congolaise. Les stationnements anarchiques des parents venus déposer ou récupérer leurs enfants bloquent la circulation, provoquant des bouchons interminables et perturbant la mobilité urbaine.
Pour remédier à cette situation, les autorités ont décidé d’appliquer avec rigueur les mesures existantes. « Les parents doivent désormais veiller à respecter les règles sous peine de sanctions », précisent les ministères concernés. Des contrôles seront renforcés et des amendes pourraient être infligées aux contrevenants.
Entre nécessité et contestation
Si cette décision est saluée par certains usagers de la route qui espèrent une amélioration du trafic, elle soulève également des inquiétudes. De nombreux parents se demandent où stationner en toute sécurité, étant donné le manque d’infrastructures adaptées pour le dépôt des élèves. Certains établissements scolaires ne disposent pas de parkings suffisants, obligeant les parents à s’arrêter momentanément sur la chaussée.
Dans ce contexte, plusieurs voix plaident pour des solutions plus globales, comme l’aménagement de zones spécifiques de dépose-minute ou la mise en place d’un transport scolaire organisé.
Un défi pour les autorités
L'application stricte de cette mesure sera un véritable défi pour les services administratifs compétents. Il reste à voir si les sanctions annoncées suffiront à changer les habitudes ou si elles susciteront une contestation de la part des parents et des établissements scolaires.
En attendant, la ville de Kinshasa espère voir ses routes décongestionnées, pour une circulation plus fluide et plus sécurisée aux abords des écoles.
Ali Haddad