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Daniel KAMBOWA, journaliste politique congolais, a exprimé son soutien à ce dialogue direct en déclarant : "Le dialogue direct avec Paul Kagame était exactement ce que Félix-Antoine TSHISEKEDI avait exigé, et non des discussions avec des pantins."
Cette déclaration reflète une exigence populaire et politique en RDC : la nécessité d'une communication sincère et transparente entre les dirigeants des deux nations, loin des compromis ou des acteurs interposés.
Les Congolais, qui subissent depuis des années les conséquences des incursions rwandaises, ont exprimé leur espoir de voir un véritable changement, loin des faux-semblants. En exigeant un dialogue direct avec Paul KAGAME, Félix-Antoine TSHISEKEDI répond à un besoin de sincérité, un impératif qui, selon de nombreux observateurs, pourrait mener à une désescalade des tensions dans l'Est du pays.
Cette rencontre marque-t-elle un tournant décisif ? Pour certains, il s'agit d'une occasion historique de poser les bases d'un accord durable. Toutefois, les observateurs restent prudents. La guerre, soutenue par des groupes rebelles dans l'Est de la RDC, n'est pas encore terminée, et la confiance reste fragile.
Il faudra maintenant attendre les actions concrètes qui suivront cette rencontre. Le chemin vers une paix durable nécessitera bien plus que des promesses. Les Congolais espèrent des actes tangibles, et surtout des garanties qui assureront leur sécurité et la souveraineté du pays.
La communauté internationale surveillera de près les développements de cette situation, car la paix dans la région des Grands Lacs est intrinsèquement liée à la stabilité et à la coopération entre ces deux puissances voisines.
Rédaction
