L’opposant politique congolais Martin Fayulu a exprimé, dans un tweet publié vendredi soir, son soutien au processus de paix mené sous l’égide de l’Angola. Il estime que cette initiative représente une opportunité cruciale pour une sortie de crise en République Démocratique du Congo (RDC), marquée par des conflits persistants dans l’est du pays.
Un soutien aux efforts diplomatiques africains
Fayulu a salué l’engagement du président angolais João Lourenço, qui dirige actuellement l’Union africaine (UA), dans la recherche de solutions durables pour la stabilité de la région. Il a également adressé ses remerciements aux dirigeants africains et aux personnalités internationales impliquées dans ce processus, soulignant leur rôle clé dans la consolidation de la paix en RDC.
Un plaidoyer pour un dialogue inclusif
L’opposant a particulièrement mis en avant l’importance du dialogue national pour traiter les causes profondes des crises congolaises. Il soutient ainsi l’initiative de la Conférence épiscopale nationale du Congo (CENCO) et de l’Église du Christ au Congo (ECC), à travers leur projet intitulé “Pacte Social pour la Paix et le Bien-Vivre Ensemble”. Selon lui, cette initiative constitue une occasion unique de restaurer la confiance entre les différentes forces politiques et sociales du pays.
Appel aux chefs d’État et aux leaders religieux
Dans son message, Fayulu a également exhorté les chefs d’État de la région des Grands Lacs à intensifier leurs efforts pour promouvoir une paix durable. Il encourage en parallèle les leaders religieux à poursuivre leur mission de réconciliation nationale, considérant leur implication comme essentielle à la stabilité du pays.
Vers un Congo pacifié et prospère
Concluant son message, Martin Fayulu a insisté sur l’importance de l’unité et de l’engagement de tous pour construire un Congo pacifié et prospère. Ce plaidoyer pour un dialogue ouvert et inclusif reflète sa vision d’une RDC où les tensions politiques et sécuritaires peuvent être résolues par des solutions concertées impliquant toutes les parties prenantes.
Toutefois, si ces appels à la paix trouvent un écho favorable chez certains acteurs, la question reste posée sur leur mise en œuvre concrète et l’adhésion des différentes forces en présence. L’évolution du processus de paix et l’attitude du gouvernement congolais face à ces initiatives seront des éléments déterminants pour l’avenir politique et sécuritaire du pays.
Ali Haddad