Judith SUMINWA a lancé un appel poignant à l'unité, déclarant : «Car l'heure est grave. Ce Conseil ne se réunit pas pour un simple différend diplomatique. Nous sommes ici parce qu'un État membre de notre Union, le Rwanda, a violé les principes fondamentaux de la charte des Nations Unies et de l'Acte constitutif de l'Union Africaine.»
Son intervention a résonné comme un cri du cœur pour la souveraineté de la RDC, résistant à l'agression extérieure.
Cette prise de position intervient dans un contexte de tensions accrues entre la RDC et le Rwanda. En novembre 2024, lors de la COP29, Judith SUMINWA avait déjà dénoncé que la «guerre imposée à la RDC par le Rwanda» empêchait son gouvernement d'investir dans la résilience climatique.
De plus, en octobre 2024, elle avait affirmé que le Rwanda avait accepté, pour la première fois, de présenter un plan pour le retrait de plus de 4000 de ses militaires déployés en RDC.
Malgré ces efforts diplomatiques, les tensions persistent, comme en témoigne l'annulation en décembre 2024 d'un sommet tripartite à Luanda entre les présidents congolais Félix-Antoine TSHISEKEDI, rwandais Paul KAGAME et angolais Joâo LOURENÇO.
La communauté internationale suit de près ces développements, alors que la RDC continue de plaider pour le respect de sa souveraineté et la fin des ingérences extérieures.
Ali Haddad