Lors d'une émission télévisée, BOKWALA a accusé KAMERHE d'inciter le président de la République à négocier avec les Rwandais, qualifiant cette initiative de dangereuse pour l'avenir du pays. Il a également déclaré que "Kamerhe est une personne à abattre", des propos perçus comme des menaces de mort.
Ces déclarations ont conduit la justice congolaise à engager des poursuites contre Gully BOKWALA pour incitation à la haine et menaces de mort. Cette affaire met en lumière les tensions politiques actuelles en RDC, notamment autour des relations avec le Rwanda et des stratégies adoptées pour résoudre les conflits dans l'est du pays.
Il est essentiel de rappeler que la liberté d'expression, bien que protégée, a des limites, surtout lorsqu'elle incite à la violence ou profère des menaces. Les acteurs politiques et religieux ont la responsabilité de promouvoir un discours apaisé, surtout dans un contexte aussi sensible.
Cette situation souligne également la nécessité d'un débat public respectueux et constructif, où les divergences politiques peuvent être exprimées sans recourir à des menaces ou à des discours haineux.
Ali Haddad