Selon Augustin KABUYA, secrétaire général de l'UDPS, les membres du parti au pouvoir sont pris pour cible dans ces zones occupées : traqués, enlevés et violentés en raison de leurs convictions politiques. Il rappelle que l’UDPS, fondé en 1982, est un parti non-violent, et juge inacceptable que ses militants soient persécutés.
Face à cette crise, l'UDPS appelle la communauté internationale à suivre de près les violations des droits humains dans les zones sous contrôle du M23. Plusieurs images circulant sur les réseaux sociaux montreraient des actes de torture et des exécutions ciblées contre ceux suspectés de soutenir Kinshasa.
Ce communiqué intervient dans un contexte de tensions croissantes entre la RDC et le Rwanda, avec une recrudescence des affrontements et des accusations mutuelles entre les deux pays.
Ali Haddad