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Une rencontre axée sur la paix et la cohésion sociale
Au cœur des échanges figurait l’initiative du pacte social pour la paix et le bien-vivre ensemble, portée par la CENCO et l’Église du Christ au Congo (ECC). Ce projet vise à renforcer l’unité nationale et à promouvoir un climat de coexistence pacifique dans un contexte marqué par des tensions sociales et politiques.
Les discussions ont également porté sur l’incident survenu à Lubumbashi concernant le passeport de Mgr NSHOLE, un événement qui a suscité des interrogations et des inquiétudes au sein de la communauté ecclésiastique et au-delà.
La question de la stigmatisation des swahiliphones
Un autre point majeur abordé lors de cette rencontre a été la dénonciation par la CENCO de la stigmatisation des populations swahiliphones. Depuis plusieurs mois, des voix s’élèvent pour dénoncer des discriminations et des actes d’exclusion à l’égard de cette communauté linguistique présente dans plusieurs provinces du pays.
Mgr NSHOLE a insisté sur la nécessité d’une approche inclusive pour éviter toute marginalisation d’un groupe de citoyens en raison de leur langue ou de leur culture. Il a plaidé en faveur d’un discours de paix et d’unité pour préserver le tissu social congolais.
Des échanges constructifs et des recommandations
À l’issue de la rencontre, le Secrétaire Général de la CENCO s’est dit satisfait du climat et de la teneur des discussions. Il a salué une bonne compréhension mutuelle des préoccupations de chaque partie et a noté l’émission de recommandations respectives visant à apporter des solutions aux problématiques soulevées.
Cette réunion illustre la volonté des autorités congolaises et des instances religieuses de collaborer pour trouver des voies de sortie aux défis sociopolitiques actuels. La mise en œuvre du pacte social pour la paix et le bien-vivre ensemble sera sans doute un élément clé pour consolider l’unité nationale et garantir une stabilité durable en RDC.
Rédaction
