KINSHASA : Révision des tarifs des taxis-motos après concertation entre le gouvernement et les taximen motos

Le ministre provincial des Transports de Kinshasa, Bob Amisso Lumbila, a tenu une réunion stratégique avec les représentants des associations de motocyclistes, communément appelés "Wewas", afin d’aborder la question de la tarification des taxis-motos. Cette rencontre, qui s’est déroulée jeudi, visait à trouver un compromis entre les préoccupations des usagers et les attentes des conducteurs, confrontés à des variations de prix importantes.

Un enjeu crucial pour la mobilité urbaine

Les taxis-motos constituent un mode de transport incontournable à Kinshasa, facilitant les déplacements dans une ville souvent engorgée par les embouteillages. Cependant, les fluctuations des prix des courses ont suscité des inquiétudes parmi les habitants, d’où la nécessité d’une révision tarifaire plus équitable et structurée.

Vers une professionnalisation du secteur

Au cours de cette rencontre, plusieurs aspects ont été abordés, notamment la nécessité d’organiser et de professionnaliser davantage le secteur des taxis-motos. Le ministre a insisté sur l'importance d’établir des règles claires qui garantiraient une meilleure transparence et une plus grande sécurité pour les usagers et les conducteurs.

Des mesures attendues prochainement

Bien que les discussions se poursuivent, des mesures concrètes sont attendues dans les prochains jours afin d'assurer l’application effective des premières décisions prises lors de cette concertation. Ces mesures devraient contribuer à instaurer un cadre plus structuré pour la tarification des taxis-motos, tout en assurant un équilibre entre les intérêts des conducteurs et ceux des passagers.

Le secteur du transport urbain à Kinshasa est en pleine mutation, et cette initiative marque un pas important vers une meilleure régulation des services de taxis-motos dans la capitale congolaise. Reste à voir si les nouvelles dispositions seront bien appliquées sur le terrain et acceptées par toutes les parties prenantes.

Ali Haddad