La Conférence Épiscopale Nationale du Congo (CENCO) et l'Église du Christ au Congo (ECC) ont récemment lancé une initiative intitulée «Pacte social pour la paix et le bien-vivre ensemble en RDC et dans les Grands Lacs».
Cette démarche vise à promouvoir la paix et la cohésion sociale, notamment dans l'est du pays, en proie à des conflits persistants.
Le porte-parole du gouvernement, Patrick MUYAYA KATEMBWE, a réagi à cette initiative en déclarant que, bien que le président de la République, Félix-Antoine TSHISEKEDI, ait rencontré les représentants de la CENCO et de l'ECC et ait écouté leurs propositions, il ne leur a pas accordé de mandat officiel pour mener cette démarche en son nom. Il a également exprimé son regret de ne pas avoir entendu une condamnation claire de la part des responsables religieux concernant les violences ayant causé la mort de plus de 3.000 Congolais.
De leur côté, les leaders religieux, tels que le cardinal Fridolin AMBONGO, ont souligné l'urgence d'un dialogue inclusif pour résoudre la crise sécuritaire dans l'est de la RDC. Ils estiment que le « Pacte social » pourrait servir de cadre pour construire un consensus national autour des valeurs de paix et de cohésion sociale.
Cette initiative suscite des réactions diverses au sein de la classe politique et de la société civile. Certains craignent qu'elle ne conduise à un partage du pouvoir avec des groupes armés, tandis que d'autres y voient une opportunité de mettre fin aux violences qui sévissent dans l'est du pays.
Il est essentiel de suivre l'évolution de cette initiative et les discussions qu'elle engendre pour comprendre son impact potentiel sur la paix et la stabilité en République Démocratique du Congo.
Rédaction