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Une demande inhabituelle dans un contexte tendu
Lors d’une conférence de presse, Walid Sadi a justifié cette requête en expliquant que la couverture médiatique de la CAN 2025 est une priorité pour l’Algérie. «On avait droit, comme toutes les nations, à 50 accréditations pour les journalistes. Mais nous avons demandé à la CAF de nous en accorder 100», a-t-il déclaré.
Cette demande intervient alors que les relations diplomatiques entre l’Algérie et le Maroc restent particulièrement tendues. L’édition précédente de la Coupe de la CAF avait d’ailleurs été marquée par le retrait de l’USM Alger à la suite d’une polémique liée au maillot de la RS Berkane arborant la carte complète du Maroc.
Néanmoins, la FAF a confirmé la participation des Fennecs à la compétition et affiche même de grandes ambitions :
«Nous sommes fiers de prendre part à cet événement et pourquoi pas remporter le titre au Maroc», a ajouté Sadi.
Quelle réponse de la CAF et des autres nations ?
Si l’Algérie obtient gain de cause, cela pourrait créer un précédent et pousser d’autres nations à exiger un traitement similaire. La CAF devra donc trancher avec prudence pour éviter de susciter des tensions entre les fédérations africaines.
Pour l’heure, l’instance dirigeante du football continental n’a pas encore répondu à cette demande exceptionnelle. Il reste à voir si elle acceptera de faire une entorse au règlement pour satisfaire l’Algérie ou si elle maintiendra le quota initialement prévu.
Une affaire à suivre de près dans les prochains mois.
Rédaction
