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Face à cette tragédie, plusieurs personnalités politiques ont réagi avec indignation. Parmi elles, Moïse Katumbi, leader du parti Ensemble pour la République, a exprimé sa profonde tristesse et dénoncé un « crime de guerre imprescriptible ».
Un appel à la justice internationale
Dans un communiqué publié sur ses réseaux sociaux, Moïse Katumbi a condamné avec la plus grande fermeté cet attentat qu’il qualifie d’« aveugle et inhumain ». Il a souligné que le recours au terrorisme ne pourra jamais mener à la paix et que les auteurs de cet acte doivent être identifiés et neutralisés.
«Nous n’avons pas suffisamment de larmes pour pleurer la mort tragique des victimes de Bukavu», a-t-il déclaré, avant d’appeler le procureur de la Cour Pénale Internationale (CPI) à ouvrir une enquête. Selon lui, il est essentiel que «les responsables, quelle que soit leur origine-du pouvoir ou non-, soient poursuivis et sanctionnés».
Un contexte sécuritaire préoccupant
Cet attentat survient dans un climat sécuritaire déjà tendu dans l’est de la RDC, une région marquée par des conflits armés récurrents et une instabilité chronique. Les attaques contre les populations civiles se sont multipliées ces dernières années, attisant les craintes d’une escalade de la violence.
L’intervention de la communauté internationale est désormais attendue pour enquêter sur cette attaque et juger ses auteurs. Pendant ce temps, la population de Bukavu pleure ses morts et espère que justice sera rendue.
Un hommage aux victimes
Moïse Katumbi a conclu son message en s’inclinant respectueusement devant la mémoire des victimes et en adressant ses condoléances aux familles endeuillées ainsi qu’à toute la population de Bukavu.
Ce drame rappelle une fois de plus l’urgence de trouver des solutions durables pour restaurer la paix et la sécurité dans cette partie de la RDC.
Ali Haddad
