Incroyable voire même impensable que quelques prétendus communicateurs du Chef de l'État, 65 ans après l'indépendance ramènent le Pays de Patrice LUMUMBA dans une sorte de communication politique de griots du moyen âge.
En effet, dans un contexte tendu de l'agression et de la guerre médiatique menées par le Rwanda et des luttes internes en République Démocratique du Congo (RDC), la communication joue un rôle ambivalent, oscillant entre outil de cohésion nationale et vecteur de division.
Des individus se présentant comme des communicateurs du pouvoir exploitent leur position pour mener des pratiques délictueuses, sapant ainsi les bases de la cohésion nationale. Ces acteurs, souvent désignés comme des «propagateurs des faux bruits de mauvais goût», tirent profit de leur proximité avec les cercles décisionnels pour lancer des campagnes de diffamation sur les réseaux sociaux contre les alliés du régime et membres de l'Union Sacrée de la Nation, instaurant un climat de méfiance généralisée au sein de l'opinion publique.
Ces comportements inciviques ne sont pas seulement le résultat d'un manque de nationalisme, mais révèlent une stratégie délibérée de manipulation pour des raisons tribales. En ciblant des alliés du Chef de l'État, ces individus cherchent avant tout à se positionner ou mieux à positionner les leurs, utilisant le chantage comme levier.
L'exemple des gouverneurs des provinces du Haut-Katanga et du Lualaba illustre bien cette dynamique perverse, où ils cherchent à affaiblir ces derniers par des intoxications alimentées par des rumeurs infondées. Dans un Pays déjà affaibli par des crises multiples, ces calomnies aggravent la situation et détériorent la confiance envers les institutions.
Face à ces défis, il est impératif que le parti au pouvoir prenne des mesures décisives pour recadrer ces comportements destructeurs. La nécessité d'une communication responsable et d'une unité interne n'a jamais été aussi pressante. Ces quelques prétendus communicateurs de l'UDPS, en se laissant entraîner dans des jeux de pouvoir insidieux, compromettent non seulement leur propre image, mais également celle de l'institution qu'ils revendiquent représenter.
Il est crucial que ces individus cessent de jouer le jeu de l'ennemi qui a déjà une avance remarquable dans la manipulation de l'information et il prospère sur la division en RDC. L'émergence de fausses informations et de rumeurs malveillantes doit être combattue avec fermeté. Les services compétents doivent envisager des mesures d'arrestation contre ceux qui se rendent coupables de telles pratiques pour restaurer la cohésion et la stabilité. La lutte contre la diffamation, l'incivisme et la délinquance au sein du paysage politique est une urgence pour rétablir la confiance et l'intégrité de l'État.
Ainsi donc, la responsabilité des pretendus communicateurs du pouvoir est primordiale. Ils doivent devenir des relais d'information vérifiée, contribuant à une communication saine et constructive, plutôt que de propager des discours de haine, de calomnie et de division. C'est par une communication respectueuse et engagée que la RDC pourra surmonter ces temps troublés et émerger plus forte et unie face aux défis qui l'attendent.
Papy NYANGE