Le Ministre d'État en charge de la Justice et Garde des Sceaux Constant MUTAMBA avait promis que l'impunité ne sera plus d'actualité en RDC. Tout criminel et surtout des criminels financiers finiront par répondre de leurs actes ignobles devant la Justice tôt ou tard peu importe à quel point l'affaire date.
Constant MUTAMBA l'a dit et le démontre au travers du Communiqué de presse publié le Samedi 18 JANVIER 2025 après avoir reçu le rapport de l'IGF relatif aux malversations financières retrouvées dans la gestion de la Banque Centrale du CONGO (BCC) entre 2018 et 2020. Ledit rapport révèle que des détournements des deniers publics ont été constatés par les services d'enquête de l'IGF.
Sans attendre et poussé par motivation lors de sa prise de fonction à vouloir changer les choses dans ce secteur, Constant MUTAMBA a dans ce communiqué instruit le Parquet Général près la cour d'appel de KINSHASA/GOMBE aux fins d'ouvrir un dossier par rapport à cette affaire des détournements des fonds publics estimés à 315.612.000 dollars américains dérobés à la RÉPUBLIQUE pour les gestionnaires de la Banque Centrale du CONGO à cette époque là.
Tenez que ces fonds publics sont constitués des avances fiscales accordées par la GÉCAMINES au Pays. Il ressort également que c'est sous la direction d'Albert YUMA à la tête de cette entreprise que ces faits ont été constatés. Il a été très proche du président honoraire Joseph KABILA. Le Chef de l'État Félix-Antoine TSHISEKEDI avait décidé de le mettre sur le banc de touche et au jour d'aujourd'hui la justice veut se saisir de lui et ses complices dans cette malversation financière.
Une synthèse dudit rapport ressort des révélations alarmantes dans le chef de la GÉCAMINES à cette période là qui dénotent réellement d'un détournement criminel et cruel visant à faire saigner le Trésor public notamment : «irrégularités» dans «les cessions d’actifs miniers à travers les contrats de partenariats», «manque de transparence dans la signature des contrats», «préjudices dans les cessions de droits», «défaut de paiement des impôts dus au Trésor», «présomption de détournements dès deniers publics», «bradage du patrimoine immobilier de l’entreprise», etc.
En clair, de telles actions, une telle collaboration entre IGF et Ministre d'État de la Justice et Garde des Sceaux devra se poursuivre pour que le système judiciaire du Pays redevienne répressif et suscite une grande frayeur et crainte auprès de ceux qui s'amusent à braquer la RÉPUBLIQUE.
Affaire à suivre...
Josué LELO