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Face à l’arrêt brutal des stations-service dans la ville de Lubumbashi, les habitants se retrouvent pris dans une spirale de perturbations qui affectent aussi bien leur quotidien que l’économie locale. Embouteillages, transports publics perturbés, et activités commerciales affectées ne sont que quelques-unes des conséquences visibles de cette crise "factice" du carburant orchestrée malheureusement pour le sabotage du circuit normal des activités de la Province havre de Paix.
Au cours de cette rencontre avec l'Exécutif Provincial, le Président du comité des pétroliers, Joseph TWITE MALOBA, a exposé les raisons de cette paralysie : une baisse critique des stocks d’essence dans les dépôts de la Province.
"Nous sommes confrontés à une situation sans précédent", a-t-il admis, tout en décrivant les répercussions immédiates sur la population.
Alors que les files d’attente s’allongent devant les rares stations encore ouvertes, les réseaux sociaux amplifient des récits de frustration.
Les habitants, eux, peinent à dissimuler leur colère.
Jean, chauffeur de taxi, immobilisé depuis trois jours faute de carburant, confie avec amertume.
"Je ne sais plus comment subvenir aux besoins de ma famille".
Les écoliers de la ville de Lubumbashi n'ont pas trouvé à quel saint se vouer ce lundi 20 Janvier pour la reprise de l'école.
De leur côté, les petits commerçants dénoncent la paralysie de leurs activités, aggravée par l’impossibilité de faire tourner des générateurs électriques.
Alors que la tension monte, le Gouverneur a promis une intervention rapide et efficace, bien que certains citoyens sous l'influence de quelques politiciens en mal de positionnement redoutent encore que ces assurances ne suffisent à répondre aux enjeux profonds d’une gestion souhaitée des ressources énergétiques dans la Province.
Papy NYANGE
