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Expert en négociation diplomatique
Connaître les différents procédés diplomatiques de règlement des différends en dehors des Organisations Internationales et savoir comment ils sont utilisés aux Nations Unies et par les Organisations Internationales régionales.
Tous ces procédés ont en commun de ne pas aboutir à une solution qui s’imposerait aux États parties au différend.
Le plus simple est la négociation directe entre les États.
De son échec naît un différend susceptible d’un recours au juge international.
Le principe du non-recours à la force impose d’accepter la négociation quand elle est offerte par un des États en différend. Celle-ci est à mener de bonne foi avec l’intention d’aboutir mais sans obligation d’aboutir.
Les bons offices et la médiation font intervenir un tiers au différend (État «ami» ou Autorité internationale, tel le Secrétaire général des Nations Unies).
Les bons offices ont pour but d’amener les États en différend à négocier.
La médiation vise en outre à proposer des solutions.
La commission d’enquête internationale et la commission de conciliation font intervenir un organe collégial, créé et composé par les États en différend.
La commission d’enquête doit établir les faits à l’origine du différend.
La commission de conciliation va plus loin car elle propose aussi une solution au différend.
En somme, la Charte impose aux Membres des Nations Unies de rechercher une solution à leurs différends par des procédés pacifiques, notamment diplomatiques…
