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Dans son discours, le ministre de la Santé Publique, Hygiène et Prévoyance sociale, le Dr Samuel Roger KAMBA, a indiqué que ce don d'équipements médicaux est d'une valeur de 6 millions de dollars américains. Il est destiné à améliorer les capacités de diagnostic dans sept provinces du pays.
Cette initiative, a-t-il renchéri, s'inscrit dans le cadre des leçons apprises de la gestion des épidémies précédentes, notamment celle d'Ebola en 2018 et de la Mpox, qui a mis en lumière les lacunes du système de santé congolais.
Le ministre a de ce fait souligné que contrairement aux années passées, "l'après épidémie ne sera plus comme avant l'épidémie."
Évoquant l'exemple de la gestion d'Ebola en 2018, près d'un milliard 200 millions de dollars ont été investis, a-t-il révélé sans aucune traçabilité et sans avoir réussi à renforcer le système de santé par la suite.
Parmi les faiblesses identifiées, on trouve une surveillance insuffisante, des diagnostics tardifs, un nombre limité de laboratoires et des défis dans la prise en charge des patients. Pour renforcer le système, le Dr Samuel Roger KAMBA a souligné la nécessité de décentraliser les laboratoires, une initiative qui sera facilitée par ces nouveaux équipements, ainsi que par la formation du personnel médical.
Le ministre de la santé Dr Samuel Roger KAMBA a également remercié l'Africa CDC pour son soutien dans le diagnostic et la réalisation de séquences, soulignant l'importance de la collaboration internationale dans la lutte contre les épidémies.
En remerciant le Président de consacrer sa première activité de l'année à cette initiative, le ministre a affirmé que cela témoigne du souci constant du Chef de l'État pour améliorer la santé publique en RDC.
Les équipements fournis permettront aux provinces sélectionnées de mettre en place des diagnostics de base quotidiens, améliorant ainsi la détection précoce des maladies et renforçant la réponse du système de santé local. Ce don marque un tournant dans l'approche de la République Démocratique du Congo face aux épidémies, en mettant l'accent sur une gestion transparente et proactive des ressources destinées à la santé publique.
Concernant la situation de la Mpox, le ministre a indiqué que la RDC est actuellement au niveau du plateau, ce qui nécessite une vigilance continue et des efforts soutenus pour endiguer la propagation de cette maladie.
Rédaction
