16 Janvier 2001-16 Janvier 2025, Vingt-quatre ans, jour pour jour après l'assassinat tragique de Laurent-Désiré KABILA, ses pensées profondes sur l'autoprise en charge des Congolais résonnent encore avec une pertinence inégalée.
Cet idéal, fondé sur l’idée que chaque citoyen doit prendre part activement à la construction et à la défense de la société, reste un pilier essentiel pour affronter les défis qui minent encore la RDC et présentement le Haut-Katanga d'aujourd'hui. Plus qu'un simple slogan, l'autoprise en charge est une philosophie, une méthode d'action et une vision collective qui interpellent chaque individu à jouer son rôle dans la lutte contre l'insécurité grandissante.
Les malfrats qui sèment la terreur avec des machettes et autres armes ne sont pas des étrangers venus d'ailleurs. Ils sont issus de nos communautés. Ce sont des voisins, des connaissances, parfois même des membres de nos familles. Ce constat, bien que troublant, met en lumière une réalité incontournable : pour restaurer la sécurité et la paix, il est impératif que chaque citoyen assume sa responsabilité dans la dénonciation de ces criminels et dans la protection des valeurs communes. Ce n'est qu'en brisant le silence collectif que l'on peut espérer neutraliser ces « ennemis du progrès » qui fragilisent la coexistence harmonieuse au sein de la province.
Dans cette lutte pour un Haut-Katanga apaisé, l'autoprise en charge ne se limite pas à des paroles, mais exige des actions coordonnées et un engagement durable.
La philosophie de Laurent-Désiré KABILA d'heureuse mémoire nous rappelle que la sécurité collective n'est pas l'affaire exclusive des forces de l'ordre ou des autorités politiques. Elle naît d'abord de la vigilance citoyenne. Chaque individu doit se poser cette question fondamentale : « Que puis-je faire pour contribuer à la sécurité de ma communauté ? »
Cela peut inclure la dénonciation des comportements suspects, la participation aux initiatives locales de sécurité ou encore l'éveil des consciences sur les dangers que représentent ces terroristes urbains.
La lutte contre ces malfrats impose une solidarité sans faille, un dépassement des clivages tribaux, familiaux ou sociaux. L'idée même d'un « apocalisme » imposé par ces individus malintentionnés doit être rejetée avec fermeté par tous ceux qui aspirent à un avenir meilleur pour le Haut-Katanga. Si ces criminels prospèrent, ce n'est pas parce qu'ils sont invincibles, mais souvent parce que la société, par peur ou par complaisance, leur laisse le champ libre. L'heure est venue de rompre ce cycle d'indifférence et d'inaction.
Le Gouverneur Jacques KYABULA, surnommé « le bâtisseur », incarne aujourd’hui une figure d’espoir dans cette lutte. Ses efforts pour renforcer la sécurité et promouvoir le développement de la province méritent d'être soutenus par chaque citoyen. Mais son action, aussi déterminée soit-elle, ne suffira pas sans un appui massif et sincère de la population. Les habitants du Haut-Katanga doivent se mobiliser pour accompagner cette dynamique, en s'impliquant dans des actions concrètes et en veillant à ce que les acquis ne soient pas compromis par l'insécurité.
Pour tout compatriote, appliquer les grandes pensées de Laurent-Désiré KABILA dans le contexte actuel du Haut-Katanga, c'est réaffirmer que chaque Congolais détient une part de pouvoir et de responsabilité dans la construction d'une société apaisée. La sécurité collective ne peut être atteinte que si chacun accepte de jouer son rôle, aussi modeste soit-il. Ce combat pour la paix et la prospérité n’est pas une option, mais un impératif moral et citoyen. Plus que jamais, il est temps de se lever, de dénoncer, d'agir et de défendre les idéaux de justice et de progrès que Laurent-Désiré KABILA a incarnés. Le Haut-Katanga mérite mieux, et cela commence par une auto prise en charge sans faille.
Papy NYANGE HASHIM