"Sur notre avenue en tout cas, nous avons décidé de nous prendre en charge pour la sécurité de nos familles, car si nous laissons faire nos enfants et nos femmes souffrent innocemment. C'est pourquoi nous nous sommes organisés pour nous prendre en charge", raconte un jeune de la commune de la Rwashi.
"Ça ne sert a rien d'appeler la police, car elle traine et arrive toujours en retard et les bandits sont déjà partis. Mais avec notre système ici ça va et nous passons cas même des nuits tranquilles", ajoute-t-il.
Selon lui tout est parti du meurtre d'une sentinelle d'une école tuée innocemment. Ce fait a suscité la colère de la population et aussi cette initiative de veiller sur eux-mêmes.
"Nous n'avons d'autre choix que de nous prendre en charge, car on a l'impression d'être abandonné et délaissé à notre propre sort. Alors on essaie de se prendre en charge.", conclut-il sans vouloir expliquer en détails ce à quoi consiste ce système de prise en charge contre l'insécurité dans leurs coins.
D'autres disent avoir déjà fabriqué des armes blanches pour leur défense. Ils avouent avoir mis des dispositifs sur pied dans leurs domiciles pour résister aux voleurs qui viennent pour tuer en dehors de voler et violer. Cependant ce système d'autoprise en charge risque de faire grimper la justice populaire perceptible de condamner même des innocents et faire grimper l'insécurité à la longue.
Donc, souplesse exige.
Leroi SUMAIDI
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