Fait avec l'accord total de la Communauté de Développement de l'Afrique Australe, SADEC, le projet vise a fournir des infrastructures efficaces pour le meilleur transport de marchandise en l'intérieur de la terre ferme soit entre l'Angola, la RDC et la Zambie.
Ce grand projet dont les membres restent connus selon qu'il s'agit de la commission européenne, des gouvernements des États-Unis, de l'Angola, de la Zambie, de la RDC, la Banque Africaine de Développement, l'Africa Finance Corporation (AFC) ne présente que d'énormes avantages et sort les pays africains comme premiers bénéficiaires.
Cela est-il vrai que les dangers soient écartés ?
L'opinion s'interroge déjà sur les désavantages de ce corridor estimant que cela profitera grandement aux États-Unis qui seraient les premiers bénéficiaires vu qu'ils mettront une main sur les minerais se trouvant dans cette partie de l'Afrique. Cette pensée estime donc que le projet du corridor de Lobito serait une mission suicide pour les pays africains signataires, surtout la RDC. L'autre grand danger reste l'autre voix qui se trace de l'océan indien pour affluer dans la même région qui est le sud de la RDC. Cette dernière part plutôt de la même région vers l'Orient. Cette carte trace clairement une guerre mondiale autour des minerais dont le champ de bataille est dans cette région de la RDC.
Par ce chemin, les minerais du Congo quitteront encore plus facilement les terres africaines pour soit l'Asie, soit l'Amérique ou l'Europe par bateau une fois déchargés des wagons des trains.
Il est ainsi temps que les pays impliqués s'interrogent sur la vraie pensée derrière ce projet auquel tient mordicus l'Occident et où l'Orient veut aussi s'investir à pleine énergie pour l'autre aile.
Leroi SUMAIDI